La honte est l'une des émotions les plus corrosives que l'on puisse éprouver. C'est comme un cancer. Il y a d'abord une "tumeur", qui provient peut-être, au départ, d'une sévère réprimande d'un parent ou d'un enseignant, accompagnée d'une rupture de lien et d'une rupture de confiance. La honte se "métastase" ensuite et se propage, affectant l'organisme tout entier, effondrant le corps, polluant le psychisme et sapant notre sentiment fondamental de bien-être.

La honte est associée à une posture corporelle et à un schéma autonome très spécifiques. Ce schéma est similaire à ceux que nous observons en cas de traumatisme, notamment l'hyperexcitation, l'hyperexcitation et la fermeture. L'expérience corporelle opposée à la honte est l'expérience directe de la posture somatique/autonome de triomphe et de fierté. Il est physiologiquement impossible de ressentir de la honte lorsqu'on a un sentiment de fierté enraciné et incarné. Grâce à cette relation dynamique, dans le cadre d'une alliance thérapeutique, la honte peut être transformée en un sentiment fondamental de dignité et de compassion envers soi-même. Ce processus intégratif est essentiel pour promouvoir la santé et le bien-être général.

Le travail sur la honte exige des compétences faciles à acquérir en matière de lecture du corps, de suivi de la physiologie et de compréhension thérapeutique de la dynamique interpersonnelle. Les participants auront l'occasion de s'exercer à aider leurs clients à passer de la honte au triomphe, à la fierté et à la maîtrise, ainsi qu'à un sentiment renouvelé de dignité et d'estime de soi.